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Merci
Un grand merci à vous toutes et tous, merci de votre chaleureux accueil, ce dimanche 17 avril 2011 restera pour nous une journée mémorable.
Seigneulles n’a pas changé en soixante-dix ans, j’ai retrouvé la même convivialité, la même gentillesse, de la part des natifs du village de toutes générations mais aussi des nouveaux habitants, à l’image de Germaine, Chantal et Arthur qui représentent toutes les personnes que nous avons eu le plaisir de rencontrer.
Nos compliments à la Municipalité, à celles et ceux qui ont préparé et géré cette journée, apporté leur contribution en fournissant d’anciennes photos, l’exposition a ravivé bien des souvenirs à beaucoup, pour d’autres ce fut une découverte.
Ginette et Christian
2 commentaires -
Nous y sommes au 17 avril, j'attendais ce jour avec impatience, pour avoir le plaisir de revoir Seigneulles et ses habitants, environ 70 ans se sont écoulés depuis mes premières vacances dans ce village cher à mon coeur mais les souvenirs sont encore vivaces dans mon esprit.
A tout à l'heure
Christian
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La chapelle abandonnée
Dans le soleil couchant apparait la chapelle
Enfouie dans les buissons de ronce et de genêt
Depuis longtemps déjà, que la vie est cruelle
Elle est abandonnée et vouée au secret
Le sentier malaisé est jalonné d’ornières
Le portail est ouvert, le trou béant est noir
Les murs sont lézardés laissant pleurer les pierres
Le modeste clocher a perdu tout espoir
La lumière qui filtre éprouve de la peine
A éclairer la nef de ses pâles rayons
Les bancs sont vermoulus, ils étaient faits de chêne
Le sol est bosselé et creusé de sillons
On aperçoit un Christ habillé de dentelle
Des toiles d’araignée aux longs fils poussiéreux
La Vierge et son enfant près d’une cascatelle
Un Saint-Luc endormi, un Saint-Jean miséreux
Le chœur porte le deuil du vol de son retable
L’autel se dresse encor mais sans ses chandeliers
Un missel consacré git au pied d’une table
Au milieu d’un fatras de livres séculiers
Quittez à reculons la chapelle oubliée
Le temps va effacer ce charmant souvenir
Elle a été pourtant à l’Histoire liée
Elle n’attend plus rien que son dernier soupir
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Seigneulles (dernières vacances 4)
Ces dernières vacances de 1949 se terminent, elles ont été bien différentes, en raison surtout de la moins bonne forme de grand-père, un moindre effort et il était fatigué, je faisais ce que je pouvais pour l’aider, allant chercher des légumes au jardin et de l’herbe pour les lapins.
Différentes aussi car les gars de mon âge sont très occupés dans les fermes et, naturellement, il est hors de question de jouer avec les plus jeunes. C’est le soir que nous nous retrouvons pour bavarder de choses et d’autres mais quelques rivalités entre garçons gâchent parfois la soirée, à cause des rares filles qui ont le droit de sortir.
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Seigneulles (dernières vacances 3)
J’ai plus de 14 ans, je suis devenu un homme comme dit grand-mère et c’est vrai que je prends conscience des réalités. Lors de ces vacances de 1949, je me rends compte que mes grands-parents vivent chichement, la retraite d’un petit agriculteur est dérisoire, la nourriture vient essentiellement du jardin et des volailles. J’ai quelques scrupules car ma présence les oblige à améliorer leur ordinaire et je modifie mes habitudes, buvant de l’eau plutôt que de la limonade. Je déjeune souvent chez marraine, c’est elle qui lave mes vêtements pour éviter que grand-mère se rende au lavoir trop souvent, même si c’est moi qui roule la brouette.
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