Trois femmes

Ginette, mon épouse, que beaucoup connaissent, Nastasia, notre seconde petite-fille et Sylvie notre fille.

Les enfants

Lors de la promenade dans les rues de Seigneulles, nous étions accompagnés par de nombreux enfants, une participation appréciée, Arthur et les Miniboys et Minigirls représentent l’avenir du village, leur  bonheur de vivre dans un environnement agréable fait plaisir à voir, eux aussi garderont d’excellents souvenirs de leur jeunesse.

Photos

En supplément aux nombreuses photos exposées sur les grilles et qui ont ravivé bien des souvenirs émouvants, André François, le mari de ma cousine Irène avait apporté des clichés concernant la famille Martin-Wallesch, représentant également des scènes champêtres. Un grand merci pour sa contribution à cette journée mémorable.

Les crécelles

Une tradition qui malheureusement ne subsiste que dans quelques rares paroisses de Lorraine, et pour combien de temps encore, les crécelles animaient la fin de la Semaine Sainte. A partir de la messe du Jeudi-Saint, les cloches de l’église devenaient muettes et pour cause, d’après la légende elles étaient parties à Rome. Pour remplacer la sonnerie des cloches, les enfants de chœur et d’autres garçons du village parcouraient les rues en annonçant les angélus et les offices. Pour les participants, malgré souvent un mauvais temps et du froid, c’était un divertissement, ils s’égosillaient en hurlant « Au premier coup, préparez-vous ! », et autres annonces ponctuées par des coups de crécelles (appelées aussi bruyettes).

Dans les années 40 /50 les crécelles étaient fabriquées par les pères, quelques fois par le menuisier pour les plus aisés et celles de l’artisan étaient moins difficiles à tourner et plus bruyantes.

Le plus intéressant se déroulait le Samedi-Saint, les crécelleurs faisaient du porte à porte et recevaient des œufs, des vrais, avec lesquels les mamans confectionnaient des gâteaux.

Un bonheur

Je remercie chaleureusement Chantal qui m’a permis de revoir Seigneulles dans un contexte agréable, accompagné par des habitants de toutes générations, c’était comme un pèlerinage, chaque endroit me rappelant des souvenirs. J’ai senti la présence des disparus, de mes proches, mais aussi des personnes qui vivaient il y a plus de soixante ans dont les commerçants et artisans mis à l’honneur par les panneaux.

J’ai remarqué combien les gens de Seigneulles aiment leur village et je les comprends, j’ai apprécié la joie de vivre des enfants dans cet environnement exceptionnel.