• Notre environnement

    Les champs

     

    Comme un tapis posé jusqu’à mes horizons,

    Ô champs, vous ondulez sous la brise légère,

    Vous changez de couleur au rythme des saisons,

    Habillant de bonheur la terre nourricière.

     

    La brume du matin s’accroche à vos sillons,

    D’un voile de blancheur qui lentement s’efface,

    Le soleil est levé et de ses chauds rayons,

    Il assèche le sol sans laisser une trace.

     

    Vous avez le pouvoir de nourrir dans vos flancs,

    La plante fourragère et tant de céréales,

    Et grâce en plein hiver à votre manteau blanc,

    Vous protégez le blé dans les  nuits glaciales.

     

    Vous êtes labourés, hersés, scarifiés,

    Que vous soyez calcaire ou composés d’argile,

    Vous êtes engraissés, fumés, bonifiés,

    Pour rendre votre sol encore plus fertile.

     

    Ô champs courbant le dos sous la force du vent,

    Le temps a modelé vos courbes élégantes,

    Que j’aime votre vert et le jaune au printemps,

    Pour l’homme vous avez des vertus apaisantes.

     

     

     

     


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    Notre environnement

    Au rythme des saisons

     

    Au rythme des saisons, mon esprit se rappelle,

    Un village caché, une grande ruelle,

    Une vieille maison, un regard bienveillant,

    Un bonheur en partage, un sourire accueillant.

     

    C’est le chant d’un oiseau, c’est le son d’une cloche,

    Et le bruit d’un chariot qui doucement s’approche,

    Un berger et son chien, un troupeau de moutons,

    C’est le pas d’un cheval et celui de piétons.

     

    Un jardin au soleil, un puits et une grange,

    Une impasse, une cour où rôde un monde étrange,

    Des marronniers touffus, un tout petit ruisseau

    Qui, en prenant son temps, coule sous un ponceau.

     

    C’est la tranquillité, un écrin de verdure,

    Un monde préservé au cœur de la nature,

    Des femmes, des enfants, des hommes chaleureux,

    Un endroit convivial où l’on se sent heureux.


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  • La chapelle abandonnée

     

    Dans le soleil couchant apparait la chapelle

    Enfouie dans les buissons de ronce et de genêt

    Depuis longtemps déjà, que la vie est cruelle

    Elle est abandonnée et vouée au secret

     

    Le sentier malaisé est jalonné d’ornières

    Le portail est ouvert, le trou béant est noir

    Les murs sont lézardés laissant pleurer les pierres

    Le modeste clocher a perdu tout espoir

     

    La lumière qui filtre éprouve de la peine

    A éclairer la nef de ses pâles rayons

    Les bancs sont vermoulus, ils étaient faits de chêne

    Le sol est bosselé et creusé de sillons

     

    On aperçoit un Christ habillé de dentelle

    Des toiles d’araignée aux longs fils poussiéreux 

    La Vierge et son enfant près d’une cascatelle

    Un Saint-Luc endormi, un Saint-Jean miséreux

     

    Le chœur porte le deuil du vol de son retable

    L’autel se dresse encor mais sans ses chandeliers

    Un missel consacré git au pied d’une table

    Au milieu d’un fatras de livres séculiers

     

    Quittez à reculons la chapelle oubliée

    Le temps va effacer ce charmant souvenir

    Elle a été pourtant à l’Histoire liée

    Elle n’attend plus rien que son dernier soupir

     


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  • La jeunesse !

     

    Village ! Ô mon Seigneulles ! Ô ma belle jeunesse !

    Je n’ai pas oublié le plaisir, la tendresse,

    J’ai gardé en mon cœur autant de souvenirs,

    Qu’ils restent le ferment de tous mes devenirs.

     

    Mes séjours en été avaient ma préférence,

    Ces séjours attendus avec impatience,

    Et du quinze juillet à la fin des congés,

    Je vivais pleinement des bonheurs partagés.

     

    Ô que de doux moments je vivais en vacance,

    Et que mes grands-parents avaient de tolérance,

    J’étais au paradis, à moi la liberté,

    J’avais à volonté, de l’affectivité.

     

    Fallait-il avancer aussi vite dans l’âge,

    J’aurais voulu des jours qui durent davantage,

    Trois ou quatre mois d’août dans le calendrier,

    A la place de mars, janvier et février.

     

    Mais le beau temps s’estompe, arrive la vieillesse,

    La mémoire épargnée est une vraie richesse,

    Il faut la préserver et s’en servir souvent,

    Sinon elle s’enfuit au moindre coup de vent. 

     


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  • Je voyage dans ma mémoire

     

    Le cœur ému, l’âme en voyage,

    Je remonte mes souvenirs,

    Dans ce sublime paysage,

    Loin de la vallée des soupirs.

     

    J’avance au pas dans ma mémoire,

    Sans réveiller l’ombre qui dort,

    J’ai ouvert mon livre d’histoire,

    Me promenant de port en port.

     

    J’arrive aux portes d’un village,

    Qui au soleil s’est assoupi,

    Je revois cette belle image,

    Pour moi c’était le paradis.

     

    Je sens l’odeur de la campagne,

    Des tas de foin et des blés mûrs,

    Je suis au pays de cocagne,

    Où tous les sentiments sont purs.

     

    Tous les bonheurs, toutes les fêtes,

    Les bons moments que j’ai vécus,

    J’entends encore les trompettes,

    Quand les soucis étaient vaincus


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