• La population rurale

    La population des villages de la Meuse est composée en majorité d’agriculteurs, les fermes sont nombreuses, de différentes importances mais la moyenne est modeste, aux alentours d’une trentaine d’hectares. Autour de l’activité agricole gravitent plusieurs métiers artisanaux, maréchal-ferrant, charron, bourrelier. Des artisans et des commerçants sont à la disposition de l’ensemble de la population, menuisier, charpentier, ferblantier, maçon, cordonnier, cafetier, boulanger, boucher, épicier. Les autres habitants sont des retraités, de rares ouvriers, éventuellement les enseignants et le curé, mais également quelques fonctionnaires et employés qui apprécient la vie à la campagne bien que travaillant dans une bourgade ou une ville proche.


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  • Fables 

    Nouvelle rubrique

    Comme annoncé, je vous propose une nouvelle rubrique évoquant la vie rurale des années 40/50 de manière plus générale, j’espère maintenir votre attention, merci de votre fidélité.  

     Avant la modernisation

     Jusqu’en 1950, la vie rurale n’avait pas subi d’évolution spectaculaire, parallèlement aux méthodes de travail dans l’agriculture. Avec l’avènement des tracteurs et des machines annexes, un investissement lourd que de nombreux agriculteurs n’avaient pas les moyens de réaliser, le nombre de fermes a rapidement diminué, ce qui a entraîné une baisse importante de la population des villages car, par effet de cascade, de nombreux artisans et commerçants perdant une grande partie de leur clientèle ont également émigré. La fermeture de ces services de proximité et souvent des écoles a entraîné aussi le départ d’autres catégories de personnes.

     

     

     

     

     


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    Les crécelles

    Une tradition qui malheureusement ne subsiste que dans quelques rares paroisses de Lorraine, et pour combien de temps encore, les crécelles animaient la fin de la Semaine Sainte. A partir de la messe du Jeudi-Saint, les cloches de l’église devenaient muettes et pour cause, d’après la légende elles étaient parties à Rome. Pour remplacer la sonnerie des cloches, les enfants de chœur et d’autres garçons du village parcouraient les rues en annonçant les angélus et les offices. Pour les participants, malgré souvent un mauvais temps et du froid, c’était un divertissement, ils s’égosillaient en hurlant « Au premier coup, préparez-vous ! », et autres annonces ponctuées par des coups de crécelles (appelées aussi bruyettes).

    Dans les années 40 /50 les crécelles étaient fabriquées par les pères, quelques fois par le menuisier pour les plus aisés et celles de l’artisan étaient moins difficiles à tourner et plus bruyantes.

    Le plus intéressant se déroulait le Samedi-Saint, les crécelleurs faisaient du porte à porte et recevaient des œufs, des vrais, avec lesquels les mamans confectionnaient des gâteaux.


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