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    Les conserves

    Dans les années 40/50, le congélateur n’est pas encore à la « mode », pour conserver les légumes verts, pois et haricots en particulier, il faut les mettre en bocaux ou en bouteilles.

    Première opération, écosser les petits pois, les femmes et les enfants s’y mettent, les quantités sont importantes, il faut du temps. Préparation aussi des haricots verts en coupant les bouts et parfois en les cassant en deux.

    Les bocaux et les bouteilles ont été lavés, il faut les remplir. Pour les bocaux c’est assez facile, quand ils sont pleins, on les ferme en prenant soin de mettre un nouveau joint de caoutchouc. Avec les bouteilles, c’est plus fastidieux, il faut enfiler les pois et les haricots dans le goulot, ensuite mettre un bouchon à l’aide d’un appareil et le cacheter à la cire.

    Les récipients sont placés dans une grande marmite et chauffés pour la stérilisation.

    En hiver, les conserves sont consommées, pour sortir les petits poids de la bouteille, il faut secouer, frapper sur le cul. Moins facile avec les haricots, c’est avec une sorte de crochet qu’il faut les extraire.

    Personnellement, je n’aimais pas ces conserves, l’odeur dégagée en ouvrant les récipients ne m’inspirait pas confiance.

     


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    Ce petit pommier croule sous les fruits, j'en ai pourtant supprimés , je crois que je vais être obligé de mettre des supports... Jamais vu ça !


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    Les bovins (1)

    Le cheptel bovin se compose de vaches, de génisses et de veaux, parfois le cultivateur a également un taureau à demeure qu’il doit remplacer souvent pour éviter la consanguinité.

    Dès le printemps et après la traite du matin, les vaches laitières sont parquées dans des enclos entourés de fils de fer barbelé. Les parcs sont parfois proches de l’étable mais d’autres sont plus éloignés et le troupeau est conduit par une femme ou un jeune. Les vaches connaissent le chemin, il y a toujours une ancienne pour guider les nouvelles. Il ne faut pas oublier de fermer la porte en barbelé, la fermeture est archaïque mais efficace. Les deux voyages de la journée laissent des bouses dans les rues, les cyclistes les évitent. Durant les nuits d’été, les laitières repartent au parc après la traite du soir.

    Les autres bovins, génisses et veaux passent la belle saison dans des parcs assez éloignés du village, parfois loués par des propriétaires. Ces enclos sont régulièrement surveillés, les pensionnaires sont comptés et le « contrôleur » s’assure qu’ils ont à boire. L’eau peut-être fournie par un puits surmonté d’une éolienne mais, en l’absence de vent, il est nécessaire d’actionner la pompe manuellement. Quand un ruisseau ou mieux une rivière borde le parc, l’eau ne manque pas.   

     


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    C'est le temps des cerises...en avance cette année de 3 semaines... En plus elles sont magnifiques, sans défaut et non véreuses.


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    Les chevaux

    Le cheval est précieux dans une ferme, il fait l’objet d’attentions particulières, son alimentation est équilibrée, le cultivateur veille à sa santé, à l’état de ses fers, à la qualité des harnais. Il fait presque partie de la famille et, quand une jument va pouliner, elle est entourée de beaucoup de soins. Un espace est réservé à la mère et à son petit, une sorte de baraque en planches que chaque écurie possède. (Quand cette baraque est libre, les enfants viennent y jouer).

    Le poulinage est plus délicat que le vêlage et l’intervention du vétérinaire est souvent souhaitée. Les agriculteurs de la rue viennent en renfort.

    A peine le poulain est venu au monde qu’il doit se mettre debout sinon c’est mauvais signe. Le jeune animal est maladroit au début mais cela ne dure pas longtemps et il est heureux de gambader tout d’abord dans la « baraque » puis ensuite dehors. Les enfants adorent ce petit équidé aux longues jambes et il aime se faire caresser.

    Le cheval mange du foin, le plus tendre possible, en hiver de la betterave mais son alimentation principale est l’avoine, des rations dosées suivant les travaux.


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