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    La ferme

    En Meuse, les fermes ne sont pas construites sur le même modèle, entre les villages détruits durant la Grande Guerre et ceux qui n’ont subi aucune destruction ou si peu, la différence est importante mais elles ont tout de même des points communs. Une différence aussi au niveau du logis entre les grosses fermes et les autres.

    En règle générale, l’étable et l’écurie ne font qu’un, (d’ailleurs le terme « étable » est peu employé) les vaches et les chevaux cohabitent. Le bâtiment principal comprend aussi la grange, le foin est stocké au-dessus de l’écurie, de l’autre côté de l’allée centrale, sont entreposées les gerbes de céréale et la paille. Plusieurs annexes sont accolées à ce bâtiment, la porcherie, le local pour les lapins, le poulailler, la remise à bois.  

    Le tas de fumier est souvent devant la porte, une généralité en Lorraine.

    Dans les petites et moyennes fermes, le corps de logis est attenant, la porte d’entrée principale ne sert que dans les grandes occasions, autrement il faut passer par l’écurie, les visiteurs sont reçus dans la cuisine, quand il y a une salle à manger elle est utilisée lors des fêtes de famille. Rares sont les logis possédant une salle de bain. Quand aux WC, ils sont dans une cabane au fond du jardin.

    Quelques grandes fermes sont privilégiées, le corps de logis est indépendant des bâtiments agricoles, il comporte de nombreuses pièces, il y a souvent une salle de bain et des WC.

     


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    Le vélo sans pédale, il fallait l’inventer !


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    La fenaison (1)

    Les pluies d’avril et de mai ont permis à l’herbe des prairies naturelles et artificielles de pousser (Ce n'est pas le cas cette année !), il est temps de commencer la fenaison qui fait partie, avec la moisson des grands travaux agricoles, mais certainement le plus pénible.

    Première opération, préparer la faucheuse, la sortir du hangar et la graisser. Il faut aussi affûter les lames, les descendre de leur perchoir. Dangereuses pour les enfants, elles sont rangées hors de leur portée. La meule est actionnée par une pédale (plus tard par un moteur électrique). L’affûtage est délicat, il faut respecter l’angle de coupe, l’affûteur a besoin d’un assistant pour tenir la lame, parfois son épouse.

    Au petit matin, profitant d’une journée ensoleillée, deux chevaux sont attelés à la faucheuse, le faucheur est assis sur un siège métallique ajouré et formé comme il en existe sur toutes les machines agricoles fixé sur une lame un peu souple et qui absorbe un peu les cahots.

    Les andains se couchent régulièrement sur le sol, parfois la lame rencontre une taupinière, il est nécessaire de la nettoyer, quand elle rencontre une pierre, c’est plus grave, il faut parfois changer la lame. L’envol d’une perdrix peut indiquer la présence d’un nid sur le sol, le cultivateur, la plupart du temps chasseur, déplace le nid.


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    Deux rues parallèles d’Aumetz sont séparées par un terre-plein arboré surtout fréquenté le soir.


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    L’école (2)

    Les classes sont hautes de plafond, le maître ou la maîtresse est installé sur une estrade, derrière son bureau carré. Un ou deux tableaux noirs sont accrochés au mur qui fait face aux élèves, ainsi que des cartes de géographie.

    La table des élèves, à deux places, est composée d’un plan incliné, chacun et chacune dispose d’un encrier encastré. Une rainure permet de poser le porte-plume ou le crayon, le banc est solidaire de la table. Au fil des années, les taches d’encre maculent l’écritoire et on découvre, dans l’école des garçons, des initiales ou des dessins creusés dans le bois. (Les couteaux étant interdits à l’école, quelques plumes ont été sacrifiées)  

    Le chauffage est assuré par un fourneau à bois, les élèves placés à proximité sont chargés, à tour de rôle de l’alimenter.


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