• Notre environnement

    Vue sur un quartier de Seigneulles.


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  • Le curé

    A cette époque, monsieur le Curé porte une longue soutane noire boutonnée du haut en bas, souvent râpée, il se coiffe d’une barrette, un accoutrement que l’on voit encore dans les déguisements. Il se déplace à vélo, parfois à moto, il réside dans le presbytère de la commune la plus importante de son secteur, son ministère s’exerce dans trois ou quatre paroisses … seulement. C’est suffisant surtout en hiver, quand il doit se déplacer pour un enterrement.

    C’est une personnalité dans le village, il est respecté et salué, sauf par quelques anticléricaux qui le traitent de corbeau.

    Ses prêches ne se limitent pas à la religion, il se mêle de la vie du village, fustige les mécréants qui osent travailler le dimanche, fait la morale à celles et ceux qui auraient quelques déviances.

    Le curé est l’homme de toutes les joies et de toutes les peines, il marie, baptise, enterre. Il recueille aussi les confessions qu’il doit garder en secret. Plusieurs dames de la paroisse l’assistent, elles balayent l’église, la fleurissent, lavent et repassent ses vêtements sacerdotaux et les surplis des enfants de chœur. Le curé fait aussi le catéchisme, est invité à de nombreux repas, noces et communions, reçoit maintes victuailles de toutes sortes : volailles, gibier, poissons, champignons et produits laitiers.

    Il béni aussi une maison neuve, un troupeau malade, un départ à la chasse.

    Le curé Meusien doit être résistant, le froid et l’humidité des églises sont difficilement chassés par un cubilot à bois.


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  • Notre environnement

    Mur en briques

    Je me souvenais d’un mur en briques mais je ne pensais pas que c’était dans cette rue. Peut-être que d’autres existent dans le village ? Un contraste avec les énormes pierres de taille qui constituent les murs de plusieurs maisons.

     


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  • Notre environnement

    Les champs

    Avant les remembrements successifs, le finage est morcelé en petites parcelles, rares sont les champs qui atteignent et dépassent un hectare, il suffit de consulter le cadastre du début du 20ème siècle pour s’en rendre compte. Certaines parcelles ont des configurations irrégulières, compliquant les travaux de labour, parfois des arbres sont plantés en plein milieu, ils sont conservés car ils ont leur utilité, ils apportent une ombre lors du casse-croute.

    Les champs sont accessibles par des chemins ruraux qui constituent un véritable réseau, ils sont limités par des bornes que chacun doit respecter. Quand ce n’est pas le cas, il peut se produire quelques conflits plus ou moins graves mais en général un consensus est trouvé.     

    La dénomination des lieudits est très ancienne, elle correspond à la situation du secteur, à son exposition, à la composition du sol et à bien d’autres motifs oubliés et ils sont souvent imagés.

     


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  • Notre environnementLe clocheton

    L’une des particularités de Seigneulles, le clocheton était un symbole pour moi, c’est la première chose que je voyais en arrivant de Rosnes et l’horloge marquait la première heure de mes vacances.

    Quand je quittais le village avec regret, je me retournais pour l’admirer une dernière fois, m’imprégner de son image.

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