La mairie

Comme l’église, la mairie d’Aumetz date des années 50 mais ce n’est pas une réussite architecturale, la façade devrait être relookée prochainement, l’intérieur a déjà subi une complète rénovation.

Maison oncle Louis

Pendant la guerre, l’oncle Louis était prisonnier, j’allais embrasser son épouse Germaine, son fils Marcel, et saluer ses beaux-parents, M. et Mme Maginot. J’aimais l’accent chantant de ma tante et de ses parents, et ce qu’ils étaient sympathiques.

Louis et Germaine ont vécu plus de quatre-vingt-dix ans et je pense plus de soixante-dix de vie commune, c’était un couple exemplaire, l’un ou l’une ne pouvait vivre sans l’autre.

Une pensée pour Marcel, hospitalisé, il aurait apprécié cette rétrospective.

Les cultivateurs

Les fermes sont surtout vouées à la polyculture, dans les champs se cultivent du blé, de l’orge, des oléagineux (colza et navette), produits destinés à la vente. L’avoine sert à l’alimentation des chevaux, la betterave fourragère est servie aux vaches en petites tranches, entières aux chevaux, les lapins sont également consommateurs. Cultivés aussi, le trèfle, la luzerne et le sainfoin qui, avec les prairies naturelles, fournissent le foin pour les animaux. Dans les parcs, à la belle saison, paissent les vaches, les génisses et les veaux. Le cheptel bovin produit du lait et de la viande en grande partie vendue, une ressource importante. Cette bipolarité est une garantie pour l’agriculteur, en particulier dans le cas d’une mauvaise récolte de céréales. A l’inverse, lors de grandes sécheresses, l’herbe se fait rare et les vaches produisent moins de lait. Pire, dans le cas d’une épidémie de fièvre aphteuse qui affecte les vaches, le lait est impropre à la consommation et les bovins dépérissent.

Une partie du lait est vendu aux non-agriculteurs du village, certaines fermes fabriquent du beurre et du fromage blanc.  

Maison Arrière grand-mère

Je n’ai pas connu longtemps mon arrière-grand-mère mais je m’en souviens encore. Son logement était au fond de la grange, les fenêtres donnaient sur une sorte de falaise et il y avait un noyer énorme dans la courette. La fenêtre du haut est celle du grenier, c’est là qu’elle mettait les noix à sécher, elle acceptait que j’en prenne mais elles étaient immangeables, trop huileuses.

L’église d’Aumetz

Une église moderne construite dans les années 50, l’ancienne avait été détruite en 1940, comme une grande partie du centre-ville par les canons allemands, plusieurs forts et de nombreuses casemates de la ligne Maginot se trouvaient dans les environs proches, de nombreux vestiges en béton sont encore visibles dans le secteur.

La population avait été évacuée dans le Poitou, des relations perdurent entre le canton des Trois-Moutiers, dans la Vienne et Aumetz.

Le prêtre qui dessert deux communautés soit sept paroisses s’efforce de maintenir une messe par semaine, le noyau de fidèles est encore relativement important.