• La moisson (2)

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    La moisson (2)

    Comme pour la fenaison, la machine est sortie du hangar, nettoyée et graissée, les lames de la moissonneuse-lieuse sont à peu près les mêmes que celles de la faucheuse. La machine en action est encombrante et, pour le trajet jusqu’aux champs, un dispositif permet de la tracter dans l’autre sens. Trois ou quatre chevaux sont nécessaires, certaines parcelles sont en pente. Le conducteur est assis sur le fameux siège en fer, il guide les chevaux et surveille la machine.

    Les tiges sont fauchées assez rases, elles tombent sur un tapis roulant, puis entrainées vers le lieur situé à l’opposé du tablier. Elles sont poussées vers une butée, dès que la pression est suffisante, le lieur se déclenche et cercle la gerbe avec une ficelle qui se déroule d’une bobine. Le système est astucieux et fonctionne parfaitement. (Sauf pendant la période de l’occupation, la ficelle était de mauvaise qualité, elle cassait souvent). La gerbe est éjectée et tombe sur à plat sur le sol.


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