Le chevalement

Survivant de l’ère des mines de fer, le chevalement d’Aumetz dresse ses quarante mètres au-dessus de l’agglomération. Il a échappé au ferraillage grâce à la volonté de bénévoles et il est l’une des attractions majeures du musée des mines.

Aire de jeux

Les enfants de Seigneulles ont de la chance, non seulement ils vivent dans un beau village mais en plus, ils disposent d’une super-aire de jeux.

Pour nous, les jeux, c'était dans les rues, les granges, les champs, c'était bien aussi.

Le bourrelier

Artisan lui aussi indispensable au temps des chevaux, le bourrelier fabrique et répare les harnais.

Les harnais sont le collier, la bricole, la bride, l’avaloire, la sellette, le licol, les traits et les guides. Ils sont en cuir avec, pour le collier un rembourrage pour ne pas blesser le cou du cheval. Le collier doit être parfaitement adapté à l’animal, plusieurs modèles existent, il peut être fabriqué sur mesure. Il est parfois remplacé par la bricole qui comporte des lanières de cuir. La bride, composée du mors et des œillères s’ajuste sur la tête du cheval, les guides y sont fixés.

Le cultivateur prudent possède plusieurs jeux de harnais mais, dès qu’une lanière cède ou qu’un collier est trop usé, il ne tarde pas à les porter chez le bourrelier car il faut souvent attendre la réparation plusieurs jours, surtout en pleine saison des travaux.

Le travail du cuir est difficile et délicat, l’artisan est un expert en la matière, il coud et rivette avec habileté et précision car les contraintes subies par les harnais sont importantes.

La fontaine

C’était sur mon passage et souvent je descendais, elle a subi une rénovation heureuse, tout comme le lavoir.

L'écomusée d’Aumetz

Pendant près d’un siècle, à Aumetz, une mine exploitait le minerai de fer du sous-sol. Fermée en 1983, la mine a été reconvertie en musée mais uniquement les installations de surface, les galeries sont maintenant ennoyées. L’écomusée présente les machines et le matériel d’exploitation, de la lampe de mineur à l’énorme machine d’extraction. Ce musée reçoit de plus en plus de visiteurs, plusieurs machines sont mises en mouvement, les bénévoles qui l’animent, ajoutent chaque année des nouveautés. Depuis cinq ans, le chevalement qui s’élève à 40 mètres a été réhabilité et son ascension est possible. Sur la dernière plate-forme, la vue est imprenable et le photographe peut « mitrailler » tout azimut.