-
Les moutons
Seigneulles (les moutons)
Comme à Aubréville, les vaches et les chevaux font partie du décor du village, les troupeaux de bovins et les attelages circulent régulièrement dans les rues. Une particularité à Seigneulles, il y a également des moutons et ils sont nombreux. La bergerie se trouve non loin de chez marraine, chaque jour le berger et ses chiens conduisent le troupeau vers la pâture, c’est un défilé compact de moutons bêlants qui envahit la chaussée, semant des crottes sur son passage, moins gluantes et moins « odorantes » que les bouses de vache. Il me semble qu’en plus de ses bêtes, le berger s’occupe aussi de moutons appartenant à d’autres éleveurs, ils ont des marques sur leur dos laineux.
Il me semble aussi qu’il y avait une autre bergerie dans la descente (grande ruelle), à gauche, le berger communal passait prendre les moutons ?
Je ne manquais jamais le passage du troupeau, je l’accompagnais souvent jusque l’ancienne route des Marats, cela faisait partie de mes plaisirs quotidiens.
Tags : moutons, berger, troupeau, passage, bergerie
-
Commentaires
2Chriscol
Jeudi 17 Février 2011 à 20:51
Merci Michel d'apporter ce témoignage concernant les moutons, c'est vrai qu'ils faisaient partie du paysage de Seigneulles, à mon époque, je pense qu'ils rentraient dans les bergeries chaque jour mais c'était peut-être qu'une fois par semaine.
1949, l'année de ta naissaince, c'est la dernière année de mes vacances à Seigneulles, du moins pour deux mois et demi.
Au plaisir
Christian
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
|
 Créer mon blog |
Créer mon compte |
Je suis né en 1949 (mes souvenirs remontent aux alentours de 1955 donc aprés la période que tu as connue mais les coutumes n'avaient pas beaucoup changé je pense). Je me souvient du troupeau de moutons communal. En été il restait dans les champs parqué pour la nuit. Le berger restait avec le troupeau, il logait dans une petite "roulotte de berger" aménagée pour dormir se repouser et manger. En dessous il y avait des cases pour les chiens se mettre à l'abrit. (la dernière venait de Ménil la Horgne, C'est mon père qui était allé la chercher vers 1945/6, elle à fini comme vestiaire sur le terrain de sport que l'on avait aménagé à la place de chez Genevière (à côté du lavoir et du gayoir)
Pendant les autres saisons selon le temps, le berger, le matin faisait le tour du village pour ramasser les moutons. Ils appartenaient à au moins 10 à 12 propriétaires. Le retour était plus difficile car il fallait trier les moutons selon la marque qu'ils avaient sur le dos et celle peintes sur la porte de la bergerie correspondante. Étant gosses c'était notre plaisir de donner un coup de main pour faire le tri, il y en avait toujours quelques uns en trop ou qui manquaient. (plus de 500 bêtes)
Pendant la bonne saison il fallait plusieurs fois déplacer l'ensemble de parc et de la roulotte vers d'autres pâturages; c'était une vraie grande manoeuvre ou tous les propriétaire avec cheveaux, chariots et tracteurs (peu nombreux à l'époque) faisaient le trasfère. Si celà se passait le jeudi nous allions regarder et éventuellement donner un coup de main.(les clotures en plastique n'existaient pas, c'était de barrières en bois qu'i fallait assembler et fixer au sol avec de gros pieux)
Je me souvient d'une année séche ou nous avons dû aller cherche de l'eau avec des "tonnes à purin" à la souce de Fontaine Habri entre les 4 chemins et Vavincourt . le remplissage se faisait à la main avec des sceaux.
Une fois par an la coopérative (je croix que c'était sa dénomination) faisait venir un camion équipé d'une grande baignoire pour y tremper les moutons afin de les désinfecter. Il se garait devant la grange de Mr Pierre maintenant propriété de Mr Delon route de Rosnes. Vous pouvez vous immaginer le "cirque" que celà faisait, les bêtes à traiter étaient stocher dans les granges et un fois baignées, par petit paquet elle reprenaient le chemin de champs.
LARDENOIS Michel