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La fontaine
Seigneulles (la fontaine)
La fontaine tient une grande place dans la vie des habitants, son eau est réputée plus pure que celle des puits, tous les habitants viennent remplir des récipients. Je suis volontaire pour cette « corvée » d’eau, j’aime bien ce lieu situé en contrebas de la rue, il semble hors du temps, je m’y attarde souvent et j’y descends parfois quand je passe devant.
Si mes souvenirs sont bons, les chevaux et les vaches venaient s’y abreuver en aval dans une auge en pierre?
Tags : fontaine, habitants, recipients, remplir, volontaire
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Commentaires
Bonjour Michel,
En été les vaches étaient dans les parcs, la traite s'effectuait parfois sur place ou à l'étable, elles passaient par l'abreuboir et laissaient des galettes fumantes et malodorantes, dans les rues aussi.
3LARDENOIS MichelDimanche 6 Mars 2011 à 17:52Tu m'a jamais été garder les vaches en pâture. A l'époque, il n'y avait pas de parcs (les permiers dâtent d'un peu avant la guerrre de 39/45) ; c'est souvent les enfants qui étaient chargé de cette tâche.
J'ai séjourné à Seigneulles en 1940 en mai/juin/juillet puis ensuite de 41 à 49, du 14 juillet à fin septembre.
Il y avait déjà des parcs, sur la route d'Hargéville, je me souviens de noyers dans ce secteur, les noix étaient encore vertes, on avait les mains tâchées.
6LARDENOIS MichelLundi 7 Mars 2011 à 11:22Bien sur que le lavoir existe encore. Il avait été un peu détérioré à l'inondation de 1972 et par le temps mais, on l'a remis en état il y a quelques années. Par contre, il n'y a plus de lavandières.
Une bonne initiative d'avoir conservé ce lavoir et de l'avoir remis en état, c'est un lieu de mémoire important.
Les hommes étaient interdits de lavoir et les gamins aussi, il devait s'en raconter...
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Effectivement l'eau de la fontaine des "hommes" traversait par un étroit tunnel la rue pour se déverser dans les abreuvoirs des bêtes (le Gayoir qui vient d'être remise en état)
Le trop plein des auges allait ensuite au lavoir trés fréquenté à l'époque (il n'y avait pas de machine à laver)
C'était un lieu de rencontre des femmes du village : les conversations (bonnes et mauvaises) allaient bon train.
A l'époque peu de maisons avaient un puits. L'hiver matin et soir il fallait sortir le bêtes pour les abreuver. Je vous laisse immaginer l'état des rues et en plus la pagaile que cela faisait quand deux troupeaux (maximun 10 animaux) se croisaient.