• Durant l'occupation

    Seigneulles (pendant la guerre)

    Le village est un havre de paix, alors qu’à Aubréville la guerre est tangible en raison d’une présence permanente d’un détachement ennemi et du passage de nombreux convois militaires sur la ligne de chemin de fer, à Seigneulles, la guerre semble bien loin, à part l'absence douloureuse de quelques hommes prisonniers. Les restrictions sont moins ressenties, le village vit presqu’en autarcie, la viande ne manque pas, les laitages non plus, les légumes encore moins. Seuls les fumeurs sont restreints mais c’est bon pour leur santé. J’aurais aimé séjourner en permanence à Seigneulles, seulement mes parents refusent, ma mère estime que je suis une charge pour ses parents et que les vacances suffisent. Quand arrive le dernier jour, qu’il faut reprendre la route, je suis triste, mes grands-parents aussi.

    En haut de la côte, avant de descendre sur Rosnes, je regarde une dernière fois le village, je m’imprègne de cette image et je pense déjà aux prochaines vacances.  

     


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