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    Mon billet

    Seigneulles (arrière-grand mère)

     

    Marie Chanot, épouse Wallesch est née en 1859 à Seigneulles, son mari, Jules Wallesch était né en 1854 à Seigneulles, ils se sont mariés à Seigneulles en 1878.  C’est une vieille dame solitaire, sa maison, située à côté de la ferme de mes grands-parents est caractéristique de nombreuses habitations lorraines, on entre tout d’abord par une remise, l’appartement est situé au fond. La fenêtre de sa cuisine donne sur une cour dominée par un coteau pentu et ombragée par un énorme noyer. Je ne m’attarde jamais chez elle, elle est peu causante. Ma grand-mère m’explique son attitude :

    -La mort de mon frère Maurice dans les premiers jours de la guerre 14 l’a profondément marquée, elle était différente avant ce drame, elle ne s’en remet pas.

    Une grande photo de son fils est accrochée sur un mur de sa cuisine, elle en parle souvent en effet.

    Avant de quitter Seigneulles, je vais lui dire au revoir, elle m’autorise à prendre des noix sur son grenier mais elles datent de plusieurs années, huileuses, immangeables, je les jette dans les orties.

     (La fiche de Maurice Wallesch)


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  • Mon billetSeigneulles (mon grand-père)

    Mon grand-père Emile (pépère Mimile) est, comme ma grand-mère, gentil et affectueux. C’est l’opposé de Paulin, mon autre grand-père, distant et rigide. Durant mes séjours, je suis souvent avec lui, je l’accompagne au jardin, au pré pour aller chercher de l’herbe pour les lapins, aux champs pour la récolte des pommes de terre. Il répond à mes questions, satisfait ma curiosité. Avec lui j’apprends à aimer la nature, les plantes et les animaux. Il est estimé dans le village, toujours de bonne humeur et même un peu farceur. Je parlerai plus loin des farces qu’il m’a faites, je tombais à chaque fois dans le panneau.

    Il est décédé en 1951, il avait 73 ans, j’en avais 16, ce fut mon premier grand chagrin.

    (Voir le poème qui lui est consacré dans la rubrique "Poèmes", merci)

     


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  • Mon billetSeigneulles (ma grand-mère)

    Ma grand-mère Ernestine (Mémère Titine) est super gentille. Douce et affectueuse, je l’adore. Son affection pour moi compense une certaine froideur de ma mère à mon égard qui « couve » son petit dernier. Quand j’arrive à Seigneulles, elle m’attend sur le pas de la porte et les embrassades n’en finissent pas, pour mon plus grand plaisir. Elle me fait mes desserts et mes plats préférés, ses tartes aux fraises et aux mirabelles sont délicieuses. J’ai le cœur gros quand je la quitte, elle aussi.

    Elle est décédée le 27 avril 1957, à l’âge de 76 ans, elle résidait chez nous à Vraincourt à cette époque. J’étais militaire et, à peine un mois plus tard j’embarquais pour l’Algérie. Sa disparition m’a peiné, je pense toujours à elle.

     

    (Voir le poème qui lui est consacré dans "Poèmes")

     


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  • Christian Collin, né le 26 février 1935 à Aubréville, canton de Clermont-en-Argonne. Ma mère est Jeanne Martin née en 1912 à Condé-en-Barrois, ses parents sont Emile Martin né à Deuxnouds en 1877 et Ernestine Wallesch, née à Seigneulles en 1881. Mes grands-parents se sont mariés en 1900 à Seigneulles et se sont installés dans le village où ils exploitaient une petite ferme, rue de l’Eglise. J'habitais Aubréville, Seigneulles était pour moi un petit paradis, à partir de 1941 et jusqu’en 1949, j’y passais mes grandes vacances . J’arrivais le 15 juillet, le premier jour des vacances et je partais le 30 septembre, la veille de la rentrée.

    Sur ce blog, je voudrais vous faire partager ce que j’ai vécu dans ce village du Barrois cher à mon cœur.

    Merci.

     


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