• Il est un homme…

     

    C’était un homme courageux

    Comme tous les gens de la terre

    C’était un homme merveilleux

    Emile Martin mon grand-père

     

    Il avait un regard si doux

    Et une excellente mémoire

    Il me prenait sur ses genoux

    Et me racontait des histoires

     

    Il avait aussi un grand cœur

    Aidant les personnes en peine

    Près de lui c’était le bonheur

    Une tranquillité sereine

     

    De caractère un peu farceur

    Je me souviens de ses surprises

    Il était jovial et joueur

    N’avait jamais les idées grises

     

    Il avait encor un cheval

    Mais il avait loué sa ferme

    Voulant garder cet animal

    Sa vie durant jusqu’à son terme

     

    Sa grosse veste de velours

    Ses cheveux gris et sa moustache

    Son souvenir dure toujours

    Je pense à lui et sans relâche

     


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  • A grand-mère,

    Il est un souvenir bien ancré dans mon cœur,
    Une femme adorable et pour moi la plus belle,
    Durant plusieurs années elle était mon bonheur,
    Chaque jour que Dieu fait je pense encore à elle.

    Elle veillait sur moi m’appelant son trésor,
    Sans cesse m’entourait d’une infinie tendresse,
    Souriant de ses yeux elle avait un cœur d’or,
    Elle était mon soleil la joie de ma jeunesse.

    Sachant anticiper mes plus profonds désirs,
    Elle me comprenait et lisait dans mon âme,
    Sans rien lui demander exauçait mes plaisirs,
    Elle est restée pour moi la plus grande des dames.

    Jamais un mot plus haut suffisait d’un regard,
    Ainsi je devenais un peu plus raisonnable,
    A mon écoute aussi pourtant j’étais bavard,
    Sa complaisance était vraiment inépuisable.

    Près d’elle j’étais bien je me sentais heureux,
    Compensant largement la froideur de ma mère,
    Elle me confiait tu es mon amoureux,
    Je t’embrasse bien fort ma regrettée grand-mère.

     


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  • A  Seigneulles  (écrit après un passage à Seigneulles dans les années 80)

     

    Le cœur battant, l’âme soupire,

    Dans cet endroit où bien longtemps,

    J’ai vécu des années sourire,

    Dans un perpétuel printemps.

     

    Rien n’a changé, le paysage,

    Semble figé depuis toujours,

    Je l’aime ce petit village,

    Où j’ai passé de si beaux jours.

     

    Je reconnais près de l’église,

    La maison de mes grands-parents,

    Et le haut mur de pierre grise,

    Où j’allais m’abriter des vents.

     

    Je me souviens de la ruelle,

    Où nous allions jouer souvent,

    Du vieux puits et de sa margelle,

    Dont j’avais peur évidemment.

     

    Je galopais dans la descente,

    Pour aller chez tante Augusta,

    Mais dans cette allure imprudente

    Je m’étalais avant le bas.

     

    Je passais devant la fontaine,

    Juste à côté du menuisier,

    Puis j’arrivais chez ma marraine,

    J’aimais venir dans son quartier.

     

    L’accueil était très agréable,

    Je saluais l’oncle Germain,

    Mais avant de passer à table,

    J’allais d’abord chercher le pain.

     

    J’allais embrasser l’autre tante,

    Dans sa ferme rue de Rumont,

    Elle avait une voix chantante,

    Qui résonnait dans la maison.

     

    Je passais chez madame Adèle,

    Pour acheter quelques bonbons,

    Du magasin j’étais fidèle,

    Ô que ces souvenirs sont bons.

     


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