• Le magasin d'Adèle

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    Seigneulles (le magasin d’Adèle)

    Parmi les commerces de Seigneulles, mon préféré est évidement l’épicerie de madame Adèle. La porte, munie d’un carillon qui annonce l’entrée d’un client, s’ouvre sur un escalier, le magasin est en contrebas et relativement obscur, éclairé par une petite fenêtre à hauteur de la rue.

    Une odeur particulière flotte dans cet endroit, celle des épices se mélange à celle des légumes vendus en sac. Je fais souvent les courses pour Grand-mère et Marraine, comme récompense, j’ai la permission d’acheter des bonbons. Madame Adèle, en rajoute souvent. Elle est dans son élément, elle ne doit pas faire de gros bénéfices mais c’est sa vie.  

    Il faut parfois attendre, les clients et surtout les clientes bavardent, pour me passer le temps, je « touille » dans les sacs de pois, de lentilles et de haricots, la patronne me laisse faire.   

     


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  • Commentaires

    1
    Chantal JL
    Lundi 24 Janvier 2011 à 13:12

    L'épicerie d'Adèle est actuellement la maison de M. et Mme JACQ, rue de l'orme.

    2
    Chriscol Profil de Chriscol
    Mardi 25 Janvier 2011 à 20:25

    En quelle année, la boutique a fermé, le savez-vous ?

    3
    LARDENOIS Michel
    Jeudi 24 Février 2011 à 18:20

    Moi aussi j'ai de très bons souvenirs d'Adèle et de son mari.


    Nous étions presque voisins. J'allais souvent faire des courses dans son magasin (comme toi j'appréciais ses bonbons). Je me souviens qu'à plusieurs reprises  (sûrement en été car il n'y avait pas de réfrigérateur) lui avoir ramené un camembert dans lequel les "asticots" avaient commencé à faire leur nid. Elle le reprenait, s'excusait et m'en redonnait un autre de bonne grâce en s'excusant  "j'n'a plus de bons yeux t'sais mon'homme" (avec l'accent meusient bien sûr)


    Quant à son mari : le père Bourgeois j'ai oublié son prénom je me souviens de ce que racontaient les anciens. Quant il entendais un cheval, il sortait sur la rue pour discuter avec le conducteur et il lui tenait conversation jusqu'à ce que l'animal aie fait ses besoins. Une fois l'équipage parti il sortait sa pelle et son balai (toujours prêt contre la porte de grange) pour ramasser le crotin et le mettre sur ses fraisiers en guise d'engrais.

    4
    Chriscol Profil de Chriscol
    Vendredi 25 Février 2011 à 09:07

    Bonjour Michel,


    C'était une bonne commerçante madame Adèle, je l'aimais bien, je pense qu"elle a tenu sa boutique jusqu'à son grand départ, c'était sa vie.


    Bonne idée de ramasser le crottin...cela m'arrive aussi, il y a un centre équestre dans un village voisin et de temps en temps, des chevaux passent dans ma petite rue, abandonnant des petits tas fumants.

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