• La jeunesse

    La jeunesse !

     

    Village ! Ô mon Seigneulles ! Ô ma belle jeunesse !

    Je n’ai pas oublié le plaisir, la tendresse,

    J’ai gardé en mon cœur autant de souvenirs,

    Qu’ils restent le ferment de tous mes devenirs.

     

    Mes séjours en été avaient ma préférence,

    Ces séjours attendus avec impatience,

    Et du quinze juillet à la fin des congés,

    Je vivais pleinement des bonheurs partagés.

     

    Ô que de doux moments je vivais en vacance,

    Et que mes grands-parents avaient de tolérance,

    J’étais au paradis, à moi la liberté,

    J’avais à volonté, de l’affectivité.

     

    Fallait-il avancer aussi vite dans l’âge,

    J’aurais voulu des jours qui durent davantage,

    Trois ou quatre mois d’août dans le calendrier,

    A la place de mars, janvier et février.

     

    Mais le beau temps s’estompe, arrive la vieillesse,

    La mémoire épargnée est une vraie richesse,

    Il faut la préserver et s’en servir souvent,

    Sinon elle s’enfuit au moindre coup de vent. 

     


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